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Les Programmes d’Innovation Européens avec BPI France

Nous avons reçu Nolwenn Simonot et Jeanne Andrade pour une séance de questions réponses sur les Programmes d’Innovation Européens. Retrouvez l’intégralité de la discussion dans cette vidéo

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Parlez-nous un peu de vous, qui vous êtes et votre profil professionnel ?

Nolwenn Simonot :

Je suis Nolwenn Simonot, j’appartiens à la direction de l’innovation de chez Bpifrance et je suis responsable de développement innovation international. J’ai avec moi notre collaboratrice, Jeanne Andrade, qui va intervenir sur tout ce qui est innovation collaborative internationale et donc les programmes d’innovation.

Jeanne Andrade :

Je suis Jeanne Andrade, chargée des programmes d’innovation européens, je fais partie de l’équipe de Nolwenn Simonot et je travaille sur l’innovation collaborative en accompagnant les entreprises françaises qui font des projets de R&D avec les entreprises étrangères.

Qu’est-ce qu’un programme d’innovation ? Et en quoi consiste-t-il ?

Nolwenn Simonot :

Un programme d’innovation, en réalité, est un programme de financement de l’innovation. Il s’agit de proposer aux intéressés un cadre qui leur permet de faire financer leur projet de R&D qui peut être mono bénéficiaire ou collaboratif.

Pour un projet de R & D mono bénéficiaire, l’entreprise n’a pas de partenaire, elle est seule dans la recherche de financement et le projet ne sera menée que par elle seule. Certains guichets sont spécifiques et dédiés à du financement classique pour les R&D mono-bénéficiaires. Quant au volet collaboratif, l’entreprise décide de se mettre en consortium avec des entreprises d’autres pays pour mener à bien le projet de R & D. Les programmes existent pour ces deux catégories de projets.

Quelles sont les particularités des programmes d’innovation européens ?

Jeanne Andrade :

Quand nous parlons de programmes d’innovation européens, nous parlons en réalité dans notre équipe de deux choses différentes. Il y a les programmes qui sont initiés par la Commission européenne et donc qui sont foncièrement européens. Ce sont souvent des programmes très compétitifs et qui correspondent aux grandes priorités stratégiques de l’Europe. Nous avons par exemple le programme cadre qui est très convenu, qui s’appelle Horizon Europe, visant à encourager la recherche et l’innovation.

A côté de ces programmes, il y en a d’autres qui sont qualifiés aussi d’européens parce qu’ils s’adressent aux territoires européens. A titre d’exemple, vous avez tout ce qui est inscrit dans le réseau EUREKA qui rassemble une quarantaine de pays, dont les pays européens, et qui permet d’organiser des appels intergouvernementaux. Dans le cadre d’EUREKA, le programme d’Eurostars  est le plus connu.

Pouvez-vous citer 2 ou 3 de ces programmes ?

Nolwenn Simonot :

Comme souligné par Jeanne Andrade, il y a le programme d’Eurostars, qui est sans doute le programme le plus connu du réseau EUREKA. En collaboratif, c’est un programme très intéressant. Et pour illustrer Horizon Europe, le guichet le plus connu par les entreprises, nous avons les programmes de l’EIC notamment l’EIC Accelerator.

D’après votre expérience, quels sont, selon vous, les programmes les plus faciles à intégrer ?

Jeanne Andrade :

Je pense que le réseau EUREKA est jusqu’ici le plus facile à intégrer à travers les appels intergouvernementaux. Par exemple, nous avons un appel France/Espagne. Et là, la particularité, c’est qu’en fait, nous accompagnons les entreprises du début à la fin. Nous pouvons en rediscuter avec elles, les aider à affiner leur projet. Le taux de réussite est très élevé là où un Eurostar, par exemple, est assez accessible, mais c’est quand même compétitif. C’est un concours qui est évalué par des experts indépendants, mais ça reste quelque chose de relativement facile à intégrer. Pour vous donner une illustration, les entreprises françaises ont un taux de réussite de 31% à peu près sur les derniers appels. C’est le taux le plus élevé. C’est quand même une statistique assez encourageante.

A l’inverse, si nous parlons des plus difficiles à intégrer, l’EIC Accelerator cité par Nolwenn est peut-être l’exemple le plus représentatif parce que nous avons des taux de succès extrêmement bas de l’ordre de 3 à 4%.

Quelles entreprises ou projets sont éligibles aux programmes d’innovation européens ?

Nolwenn Simolot :

Cela dépend des guichets que l’on vise.  Grace à l’accompagnement que vous pouvez recevoir de l’équipe, vous saurez  vers quel guichet partir.  Par ailleurs, si nous écartons l’EIC et nous restons sur les grands appels à projets lancés à l’intérieur d’Horizon Europe, par cluster, par secteur, par sous-thématiques, comme Jeanne Andrade l’a déjà souligné, ce sont des programmes extrêmement compétitifs et nous allons chercher évidemment la qualité du projet R&D.  Généralement, ce sont des projets qui sont pour ne pas dire exclusivement portés par des gros acteurs type Corporate, type grands centres de recherche au niveau du CNRS. A ce niveau, nous avons affaire à des acteurs assez importants pour  Horizon Europe.

Pour les programmes de l’EIC, que ce soit le Pathfinder ou le Transition ou l’Accelerator qui se suivent en niveau de maturité technologique, les cibles sont des startups ou des PME. Le critère d’éligibilité premier est la qualité technologique, il faut que cela soit des projets deeptech et extrêmement innovants.

Ce sont les meilleurs qui sont qualifiés.  Donc pour l’EIC, nous travaillons sur des projets un peu particuliers puisque nous sommes généralement sur des cas mono bénéficiaires, même si le pathfinder peut être, et c’est d’ailleurs encouragé, porté en collaboratif. Nous travaillons également avec des entreprises plus jeunes, plus petites, mais présentant des technologies de rupture importantes.

En ce qui conerne les projets R&D en collaboratif du réseau EUREKA notamment Eurostars ou les European Network Projects, ce que Jeanne appelle le France-Espagne, par exemple, que nous avons en bilatéral, ce sont des programmes intergouvernementaux et donc l’éligibilité dépend du pays. En l’occurrence, en France, l’éligibilité est assez large puisque nous allons chercher évidemment des entreprises innovantes avec des produits innovants et qui peuvent aller jusqu’à 2.000 employés.

Hormis ce critère, il faut prendre en compte les réglementations européennes qui sont forcément corrélés au niveau de fonds propres de l’entreprise. En effet, le niveau de fonds propres doit être en adéquation avec ce que l’entreprise souhaite demander comme financement. Donc, en fonction de là où vous cherchez votre partenaire, les critères d’éligibilité pourront varier. Par exemple en Espagne, ils peuvent parfois financer de grands groupes et en Suède, ils peuvent même financer des partenaires académiques.

Est-il pertinent pour une startup ou PME de participer à ce genre de programme ? Quels seraient les avantages d’une telle participation ?

Nolwenn Simonot :

Le but premier de ces programmes, c’est de vous offrir l’accompagnement financier afin d’accélérer votre propre développement de R&D. D’ailleurs, c’est généralement pour cela que vous partez en collaboratif à l’international. Ça va être évidemment l’intérêt d’avoir cette brique technologique d’un autre partenaire qui va vous permettre d’accélérer le développement R&D en faisant appel finalement à quelqu’un qui est déjà spécialisé dans la brique que vous allez chercher. Et évidemment, nous sommes là pour vous aider à aller chercher ces financements.

Et puis, il y a tous les aspects non financiers notamment le côté ouverture vers l’international par ce partenaire qui lui donne une grosse visibilité. A remarquer que certaines entreprises ayant déposé des projets européens, qui n’avaient pas forcément été lauréates, se disaient que finalement, le créer et monter le consortium, en l’occurrence monter le projet collaboratif, ça donnait un énorme recul sur leurs propres situations. Cela permettait de challenger son propre modèle, son business model, son business plan et finalement d’avancer en termes de structure au-delà même du projet de R et D.

De plus, c’est donné non seulement une énorme visibilité auprès de potentiels clients, mais également d’investisseurs parce que finalement, passer par ces programmes européens, et bien c’est passer à l’échelle. Cela prouve qu’il y a une volonté d’aller plus loin et nous avons beaucoup d’entreprises qui nous disaient qu’elles ont trouvé des clients beaucoup plus facilement, par exemple des pays dont étaient issus les autres membres du consortium.

Aussi, les investisseurs qui jusque-là ne donnaient pas suite, se diront, alors là, ils commençaient à partir à l’international, au niveau européen, ils vont chercher l’excellence R&D avec des partenaires, ils veulent aller plus loin, donc on va investir.

Donc, il y a vraiment ce côté purement financier et tout ce qu’il y a autour notamment une belle visibilité sur l’international, mais aussi finalement, au niveau national, chez des investisseurs et des clients potentiels.

Existe-t-il des fonds ou programmes de financements pour aider des structures à participer à ces programmes d’innovation ?

Jeanne Andrade :

Oui, il existe des aides. Au niveau de Bpifrance par exemple, il y a des dispositifs assez connus et assez divers qui sont les diagnostics. Pour les programmes d’innovation collaboratifs, il y a un diagnostic dédié qui s’appelle le diagnostic partenariat technologique international. L’idée de ce dispositif est de réduire les freins à la candidature des entreprises intéressées par ces programmes parce que, comme nous l’avons dit, les programmes d’innovation font un peu peur, ils semblent complexes alors qu’ils sont bien atteignables.

Alors l’idée, c’est de ne pas décourager des entreprises mais au contraire de les inciter à avoir recours à l’aide, par exemple d’un cabinet de conseil, d’un expert ayant l’habitude de rédiger des dossiers de candidature ou au moins de les relire pour éviter d’avoir une inadéquation avec les standards qui sont attendus par les relecteurs. Alors, quand nous parlons d’European Network Project, comme par exemple le France-Espagne, les relecteurs sont des agences d’innovation.

En revanche, quand nous parlons d’un Eurostars ou plus exigeant encore, d’un horizon Europe, il faut vraiment savoir que ceux qui vont expertiser les dossiers ont des attentes, ont des standards et en fait, il faut avoir une copie qui correspond à ces standards pour mettre toutes les chances de son côté et pour ensuite avoir une évaluation positive de la partie technique. En ce sens, c’est intéressant de recourir à un expert conseil et Bpifrance va prendre en charge la moitié de la prestation de l’expert. Voilà ce qui forme le diagnostic.

Sachant que c’est une partie de la prestation qui ne va pas être avancée par l’entreprise, Bpifrance va directement payer l’expert conseil.

Donc, c’est uniquement 50 % à la charge de l’entreprise candidate. Ce diagnostic va permettre non seulement, comme on l’a déjà mentionné, d’affiner le dossier de candidature mais aussi de vous aider à cadrer tout l’acte de partenariat technologique parce que qui dit partenariat technologique dit répartition de la propriété intellectuelle. Cette dernière est un point d’attention qui va forcément se poser à un moment ou à un autre de la collaboration et qu’il vaut mieux avoir anticipé de la même manière  la négociation de l’accord de consortium ou bien ensuite les plans de commercialisation .

Il faut qu’ils soient clairs, il faut qu’ils soient réalistes. Ce sont des choses qui doivent se poser en amont. Aussi, le fait d’avoir recours à un expert et c’est à peu près ce que dise Nolwenn tout à l’heure, ça permet de se forcer à prendre du recul sur sa situation et à régler toutes ces questions en amont. C’était pour la partie collaborative.

On a également un diagnostic pour, par exemple, un dispositif comme l’accélérateur (l’EIC Accelerator) qui lui est un programme mono bénéficiaire. C’est exactement le même système avec un diagnostic qui s’appelle le diagnostic Europe pour aider l’entreprise dans le dépôt de son projet.

Est-ce que la participation aux programmes d’innovation européens ouvre les portes sur d’autres marchés européens ?

Nolwenn Simonot :

Au-delà du diagnostic partenariat tech international ou du diagnostic Europe qui va vous permettre de structurer votre consortium, votre projet et votre dossier finalement, nous pouvons également arriver en amont pour vous donner un coup de pouce afin de trouver votre partenaire.

Cela peut être votre partenaire principal. Mais au cas où vous montez un consortium et il vous manque une petite brique technologique et vous ne savez pas vers qui vous tourner et bien sachez que nous sommes en train de monter en compétence sur la question pour vous mettre en relation avec des réseaux.

Nous sommes nous-mêmes en réalité en contact avec des réseaux dans les autres pays et l’idée, c’est vraiment que vous nous fassiez votre expression de besoin, que l’on la relaie par nos canaux afin de vous aider à trouver de potentiels partenaires.

Donc, n’hésitez pas, nous avons vraiment cet accompagnement soft et l’accompagnement financier en amont pour vous aider vraiment à structurer votre dossier et à aller chercher ces financements

Y a-t-il des dispositifs pour aider les entreprises à trouver des partenaires dans le cadre des programmes d’innovations ?

Jeanne Andrade :

On l’a un peu évoqué, notamment tout à l’heure quand on parlait d’internationalisation. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en partenariat technologique, c’est quelque chose qui intervient assez en amont du cycle de vie du produit. Finalement si nous analysons, nous ne sommes ni sur un partenariat commercial, ni sur un partenariat industriel mais quand c’est un partenariat R & D, très souvent, l’entreprise avec qui nous avons collaboré va devenir le partenaire commercial.

C’est un premier levier d’internationalisation qui est l’innovation collaborative.

Quand nous pensons à des marchés, si nous restons sur l’Europe, le marché allemand, par exemple, et un peu plus loin le marché en Corée du Sud, ce sont des marchés extrêmement spécifiques, avec des caractéristiques qui échappent complètement à la compréhension que nous avons nous tout simplement parce que nous ne sommes pas du tout dans les mêmes standards.

Le fait de faire un partenariat public avec un acteur local, ça permet d’avoir une coloration nationale et donc c’est un levier qui est un peu une première brique avant de se lancer dans une stratégie export par exemple.

Donc, l’innovation collaborative c’est totalement quelque chose qui permet d’explorer ces marchés. Comme disait Nolwenn, c’est aussi un levier de visibilité accrue puisque vous faites partie d’un consortium européen et donc vous avez accès à de nouveaux clients et à de nouveaux partenaires. Les parties prenantes vous connaissent, donc c’est évidemment quelque chose qui revient très souvent, l’innovation collaborative comme premier pas et comme levier pour une internationalisation croissante.

Connaissez-vous des programmes d’innovation hors Europe accessibles aux entreprises françaises ?

Nolwenn Simonot :

Comme le disait Jeanne au tout début, le réseau EUREKA compte 40 pays et tous ne sont pas en Europe. Nous avons des liens et l’activité de notre équipe est d’en créer davantage avec le reste du monde pour permettre aux entreprises peut être un peu plus éloignées géographiquement de prendre part à ce type de projet. Si nous parlons ne serait-ce que d’EUREKA, donc des choses qui préexistent grâce à ce cadre, vous pouvez citer et avoir en tête des pays comme le Canada, l’Israël, l’Afrique du Sud, la Corée du Sud et le plus récent, Singapour.

Ce cadre préexistant permet de facto à des entreprises ( par exemple une entreprise française et une entreprise canadienne) issues de deux pays membres (la France et le Canada), de prétendre à un cofinancement pour un projet de R et D commun. Evidemment, il y a tout ce qui est porté en bilatéral, c’est-à-dire entre Bpifrance et un homologue de Bpifrance dans le reste du monde.

Dans cette optique, il faut vraiment que vous n’hésitez pas à nous remonter vos besoins si jamais vous voyez que nous ne couvrons pas la zone parce que nous essayons vraiment, à chaque année, d’adapter notre feuille de route et d’aller vers les pays avec lesquels nous travaillons en fonction des besoins remontés par des entreprises.

Typiquement, nous n’avons pas encore d’appels à projets, si ce n’est qu’avec l’Afrique du Sud sur le continent africain mais nous sommes vraiment en train d’y travailler et notamment, nous espérons un appel à projets avec le Maroc l’an prochain.

Néanmoins, nous avons des appels à projets qui existent, par exemple avec Taïwan et nous sommes en train de voir avec d’autres pays parce que nous avons justement des besoins qui nous sont remontés. Sachez que le format européen existe un petit peu plus loin, donc nous sommes ouverts à la discussion et peut être d’ailleurs là je vous parle de l’intérêt gouvernemental, mais faisable.

De même, Horizon Europe portée par la Commission européenne, dépasse un petit peu des frontières également puisque par exemple, la Tunisie est un pays membre. Donc, on peut déborder un petit peu quand même.

Quels sont vos conseils pour ceux qui aimeraient participer à ce genre de programme ?

Nolwenn Simonot :

Il est possible de faire des appels à projets avec des pays qui ne sont pas membres d’EUREKA à travers EUREKA. C’est ce qu’on appelle le programme Globalstar. et l’idée d’un tel programme, c’est qu’un consortium de pays membres EUREKA fasse un appel à projet avec un pays non membre.

Ces dernières années, ça a été le cas avec le Japon et le Taïwan. Il y en a un prévu avec le Brésil, par exemple, en 2022. Ce sont des pays qui ne sont pas membres. il y a la France, les Pays-Bas et le Danemark qui souhaitent participer et lancer un appel à projets avec ces pays hors EUREKA.

Finalement, c’est un cadre préexistant qui permet de créer beaucoup plus loin que les frontières européennes des cadres qui permettent ce cofinancement. Après, il existe des dispositifs en interrégional. Il y a des accords entre eux, par exemple Monaco, la Catalogne, la Lombardie et la Bavière. Donc, il va y avoir des appels à projets au niveau régional, mais au niveau national, je pense que ce seront vraiment ceux qui sont portés par l’équipe soit en bilatéral entre des pays français en homologue, soit au niveau EUREKA et plus loin.

Un dernier conseil ?

Jeanne Andrade :

Quand nous parlons de tous ces programmes, ça fait beaucoup d’informations d’un coup et surtout, ils apparaissent complexes. En réalité, ils le sont un peu, ne serait-ce que de comprendre toute leur structure. Donc, n’hésitez surtout pas à contacter notre équipe.

Demandez un rendez-vous pour échanger plus longuement sur votre projet et voir comment nous pouvons vous accompagner et comprendre vos besoins. Donc un conseil, c’est de ne surtout pas s’autocensurer mais chercher à rentrer en contact avec nous et ne pas s’arrêter à la complexité qui peut effectivement se poser quand nous abordons tous ces programmes-là.

Pourquoi réduire les freins à la candidature si les programmes d’innovation sont là pour encourager la recherche ???? l’explication donnée  en disant parce que les programmes font peur etc. n’est pas claire

bien sûr cela peut vouloir dire avoir les meilleurs projets à encadrer et non empêcher les intéressés à participer aux programmes quand meme.

A mon sens, c’est plutôt conduire les entreprises à se faire aider par des experts pour avoir de bons dossiers de candidature comme mentioné par la suite, pour etre à la hauteur afin de pourvoir participer aux programmes d’innovation

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